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Le Belgradois
14 avril 2006

JEUDI 13 AVRIL : TOUJOURS ET ENCORE LA PLUIE

Cette fois-ci Rodolphe est parti en bus au travail.

Pour moi, ça a été la journée promenade ! 6h en tout…
Le matin je suis passée à l’ambassade française (mais il me manquait les papiers nécessaires pour nous immatriculer Rod et moi : il faut carrément un extrait d’acte de naissance !)... Je vous avais promis la photo, la voilà !

Puis je suis passée à l’institut culturel français (ils organisent beaucoup d'événements : concerts, ballets de danse, etc !), et enfin (après moult demandes de chemin… en serbe... aux passants), à l’institut des langues étrangères, afin de me renseigner pour des cours de serbe. Là aussi surprise, la secrétaire baragouine à peine l’anglais… Elle n’a pas pu me donner de renseignements très précis (à part les prix), il faudra donc que je repasse pour voir le prof.
En tout cas, les cours sont moins chers qu’à la fac.

Et l’aprèm je me suis encore baladée pendant 2h dans le quartier de l’hôtel (et puis aussi beaucoup plus loin !!) afin de voir un peu les endroits où on pourrait manger le soir les jours suivants pour pas trop cher.

Constatation : on dirait qu’il y a peu de restos comme on les connaît en France. Il y a surtout beaucoup de petits fast-food où l’on mange des hot-dogs, des hamburgers serbes (« plejskavice »), et des boulettes de viande (« ćevapčići ») pour pas cher (moins de 150 dinars – le hot-dog est en général à 60 dinars), mais debout ! (il y a seulement des comptoirs)
J’ai remarqué sinon qu’on vend aussi carrément ces sandwiches dans des kiosques (
comme les kiosques à journaux), mais dans ce cas il faut manger dans la rue en marchant. Mais il y a aussi quelques kiosques qui ont 1 ou 2 tables à côté, abritées sous un parasol (mais bon c’est pas l’idéal sous la pluie).
Sinon un autre plat très typique est le « burek », une espèce de galette à la viande hâchée et aux oignons. On en trouve dans la plupart des boulangeries je pense (sinon toutes), mais j’ai l’impression que ça ne se vend plus après une certaine heure de l’après-midi.

En fin de promenade, j’ai fini par arriver devant la Cathédrale Sveti Sava, qu’on voit déjà de très loin… : d’après le Petit Futé, elle est visible à 80 km à la ronde, étant perchée sur une colline !

Et le soir on a enfin testé notre premier resto serbe (un fast-food en fait), juste à côté de l’hôtel !! Comme le menu était entièrement en serbe, et qu’on y comprenait pas grand-chose, on a montré des images de ce qu’on croyait être un plat de bifteck-frites… pour finalement se retrouver avec le fameux hamburger serbe (« plejskavice ») ! Un repas totalement bourratif (le bifteck en question, plus plat que nos biftecks français, fait pratiquement toute la taille de l’assiette ! Il est servi avec un pain pita, pas assez grand pour contenir l’intégralité du bifteck, ainsi que des carottes rapées ; une sauce blanche au yaourt, mais au goût assez fort – il est peut-être un peu fermenté ; et une sauce granuleuse rose… On n’a pas réussi à identifier ce que c’est, ça n’a pas trop de goût).

Ni Rodolphe ni moi n’avons réussi à finir notre plat (bien que Rod n’ait rien mangé de la journée ! 2 biscuits le matin et rien à midi…)
On s’est retrouvés avec une addition raisonnable : 610 dinars au total – soit 7,50 euros environ pour 2 (je pense que c’était plus cher parce que c’était servi sur une assiette, vu qu’on était assis à une table à l’étage).

Sinon pour l'appart, j'ai oublié de préciser qu'on ne pourra finalement emménager que la semaine prochaine (probablement mercredi), car l'ancien locataire y habite encore.

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